jeudi 10 avril 2014

Quelles perspectives, pour la France ?

Quelles perspectives, pour la France, à moyen et long terme, dans ce brouhaha médiatique et politique, pour tout et n'importe quoi, dont le point d'orgue survient avec le discours de politique générale d'après élections?
Cela fait 6 mois, c'est à dire en gros depuis la rentrée des vacances d'été 2013, que le pays vit au rythme des bouffées délirantes du monde politique qui s'agite dans toutes les directions et s'enlise toujours dans les chemins boueux du dénigrement et de la diffamation médiatique, pour mieux camoufler aux citoyens les incapacités et l'impuissance matinée de malversations diverses,  financières ou liberticides, qui l'étouffent. Que de temps et d'énergie perdus pour la recherche des voies et moyens possible pour l'amélioration de la situation ordinaire des français dont ils ont reçu mandat!
Bref, les français doivent ils définitivement se désespérer de sortir de l'ornière, dont ils ont l'impression de s'être enlisés dans des sables mouvants inexorablement mortels?
La réponse est non!
Nous ne sommes que dans une période de prise de conscience collective de la réalité qui nous pousse désormais à sortir de l'illusion de la corne d'abondance définitivement, socialement et économiquement, mortifère.
Les français possèdent individuellement et collectivement toutes les qualités, mais aussi les défauts qui leurs correspondent, afin de sortir durablement civiquement, et donc ainsi économiquement, par le haut. Mais cela ne sera possible, qu'au prix d'efforts et de renoncements aux euphorisants que nous administre en continu tout le personnel politique pour sauver le système qui procure à ses membres, et à eux seuls, les avantages de leur condition pérennisée mais obtenue au préjudice de la société civile tout entière dans sa plus grande variété.
Les français qui travaillent sont parmi les plus productifs et les plus techniquement compétents du monde. Nous sommes aussi parmi les plus imaginatifs et les plus inventifs quand nous avons l'esprit libéré de toutes les tracasseries formelles administratives dont l'existence inutile semble ne tenir qu'à protéger des situations avantageuses acquises sous couvert de monopoles, de corporatismes paralysants pour les énergies naissantes de la jeunesse dans la tête de laquelle la rente devient un système plus avantageux que l'implication dynamique pour soi-même et donc aussi pour la société toute entière qui s'en trouve renforcée et restaure sa capacité à protéger contre les difficultés individuellement insurmontable.
Nous possédons aussi toutes les ressources naturelles, historiques, artistiques et culturelles pour attirer encore plus les étrangers, en tant que touristes ou résidents temporaires, donc un flux de richesses potentielles, actuellement sous valorisée, alors que nos visiteurs ne souhaitent qu'être mieux accueillis pour dépenser plus et donc nous enrichir plus économiquement si nous décidons enfin de considérer toutes ces activités comme nobles! Au surplus ces activités sont très consommatrices d'interventions humaines et donc génératrices de redistribution valorisante par échanges économiques interposés source de liberté individuelle!

C'est comme cela, d'expériences nouvelles en expériences nouvelles, que nous relancerons définitivement le cheminement sur le parcours vertueux et heureux de la vie nationale et donc aussi européenne et occidentale.

mardi 15 octobre 2013

Horizon 2025, vue de l’esprit ou vrai fer de lance ?

Réduction du nucléaire, des forces de l’ordre 3.0, recherche du plein emploi, excédents budgétaires …
Pour cette rentrée 2013, le gouvernement planche sur une vision stratégique de la France dans 10 ans. (Horizon 2025)

Vaste chantier !

Pourtant on peut se demander si ce n’est pas de la poudre aux yeux. Autrement dit, un moyen de faire rêver les français sur une nouvelle chimère et ainsi de détourner leur attention des problèmes d’aujourd’hui qui, s’ils ne sont pas correctement réglés « tueront » le présent, Ce qui rendra vaines les projections d’avenir.

A quoi bon penser à après-demain si ce qu’on néglige de faire aujourd’hui vous fait mourir demain.

Cette projection à plus long terme ne serait que la clé pour évacuer plus commodément, par une vision idyllique très hypothétique, une perception d’enlisement général durable sur fond de crise et de récession, sans s’interroger d’abord sur les causes qui provoquent cette mauvaise appréciation de la situation présente.

Bien sûr cela mettrait certainement fin à la fiction que le personnel politique, toutes tendances confondues, fait vivre à la société française depuis près de 40 ans. L’utopie, ainsi proclamée par ces politiques comme une absolue nécessité sociétale, ne devait pourtant pas dégénérer en illusion coupable, c’est-à-dire une mystification trompeuse pour faire agir autrui à son propre détriment mais à l’avantage de ceux qui l’ont constituée.

Sur le papier l’idée de cette projection dans le futur est bonne. Les projets sont des « moteurs » et devraient permettre de prendre de la hauteur, d’imaginer un futur plus agréable que la conjoncture actuelle ; bref, de structurer et orienter l’action d’aujourd’hui.

Mais les moyens, le « carburant » des « projets », existent-ils, puisque la vision miraculeuse d’hier, synthétisée par la formule de « modèle social français », tant adulée par tous, apparaît aujourd’hui non réalisée, sauf d’expédients éphémères, parce que réellement non réalisable. Il faut bien en convenir et le dire.

L’intention sous-jacente à cette projection de la société française dans 10 ans est honorable. Pour construire à nouveau un projet collectif viable, ne faudrait-il pas nécessairement faire, préalablement ou concomitamment, table rase de l’ancien ?


Surtout, il faudrait s’interroger d’abord pour savoir, ou découvrir, si les français veulent un projet collectif, contraignant pour certains au nom d’un égalitarisme débridé voire totalitaire,  c’est à dire au mépris ou contre les aspirations et les libertés individuelles naturelles et légitimes, exprimées dans le respect de celle de chacun des autres individus, ou bien plutôt un projet commun,  respectueux des libertés et aspirations individuelles, mais empreint de solidarité, économiquement nécessaire, au lieu d’être décrétée selon des critères politiques opportunistes et artificiels conformément à une « bien-pensance » de mode et de bon aloi.  

Les projections à 10 ans impliquent des investissements et des engagements financiers importants pour atteindre les objectifs énoncés. La structure du modèle social actuel est bâtie sur des mécanismes de contribution, redistributifs mais aveugles. La priorité est donnée au collectif au mépris du respect des individualités qui doivent être écrasées si nécessaire, parce que gênantes. En outre, le système social constitue une suite d’engrenages entrainant des prélèvements insupportables aux « actifs réellement contributifs » de moins en moins nombreux dans la population.

Aussi, dans le contexte actuel, ressentit par tous comme étouffant, insuffisant pour les uns mais excessifs pour les autres, il est possible de se demander si les différents personnels politiques, installés ou aspirants à l’être, sont les plus qualifiés pour penser la France de 2025.

D’abord pourquoi 2025 plutôt que 2020 ou 2030 ou 2050. Qu’est ce qui justifie cet horizon plutôt qu’un autre ?

Peut-être parce que l’éloignement de la mesure de la concrétisation des promesses d’aujourd’hui cherche à masquer son caractère vain qui apparaitra quand les responsables politiques  d’aujourd’hui auront disparu de la scène après s’être bien « repus » à travers, et par, leurs propositions « aristo-technocratiques » dont les autres feront, bien entendu, les frais.

L’Etat interventionniste a fait le choix de financer sa politique sociale par des prélèvements sur la valeur ajoutée produite mais autonomes du niveau de celle-ci et d’autant plus importants que la part des rémunérations dans cette valeur ajoutée est forte.

Malheureusement la masse de financement ainsi récupérée dépend de ce qui est produit en France. Pourtant cette masse ne semble plus économiquement suffisante, et même possible, au vu de ce qui reste en terme de pouvoir d’achat après les prélèvements sociaux.

En effet, inexorablement le consommateur français est conduit à ne plus pouvoir acheter ce qu’il produit ou pourrait produire. Il doit se tourner vers les produits et services élaborés a l’étranger nettement moins chers. L’exemple pris, dernièrement, par une chaine de télévision pour tester la mise en pratique de l’injonction du ministre Montebourg à acheter français est édifiant, et de manière éclatante, sur l’impossibilité physique et financière de la respecter.

Ceci explique parfaitement la dégradation continue de la balance commerciale de la France et l’impossibilité d’implantation, ou du maintien, des activités transformatrices à haute valeur ajoutée sur notre territoire. Nous verrons bien ce qu’il adviendra des 24 grands projets industriels dont l’intention qui les animes est louable.

Par conséquent le galop effréné du chômage ne permet plus à personne de conserver le niveau de vie souhaité sauf à tricher sur « l’officialité » des revenus. Ce sont donc les tricheurs malins (dealers, fraudeurs, travailleurs au noir, ou à faux temps partiels, etc…) qui sont heureux et les honnêtes gens laborieux et peu audacieux ou effrontés qui se retrouvent malheureux. Surprenant ces trains de vie ostensibles voire ostentatoires qu’aucun revenu ne justifie !! Que font le fisc, les douanes, la police, la justice contre ces éléments d’évidence ?

Tout cela est en conséquence du choix dogmatique de financer une consommation de « mieux-être », voire de « bien-être », par un prélèvement sur la valeur produite du seul travail « résiduel » national qui ne concerne que certains citoyens, plutôt que par la mutualisation du coût de ce « bien-être du modèle social français » par un prélèvement sur la consommation générale qui en est la composante majeure et qui concerne tous les membres qui relèvent  de ce modèle qu’ils soient citoyens ou autres.

Une telle discrimination contributive est nécessairement collectivement suicidaire et explosive puisqu’individuellement on peut décider de sa situation dans l’assistanat à la charge des autres qui n’en ont toujours pas décidé pour eux-mêmes car ils n’ont pas encore compris la mécanique infernale avantageuse du système actuel inéquitable individuellement en termes d’efforts contributifs.

Le pourcentage inconfortable du coût du modèle social prélevé commodément par l’Etat sur les activités économiques s’est transformé en une « vampirisation » vorace, fatale à ces activités.  « Feu » donc l’emploi, sauf l’emploi public de moins en moins finançable au fur et à mesure qu’il accroit sa prépondérance et bientôt son omniprésence par nécessités politiques.

Je reviendrais sur cet aspect dans un tout prochain numéro de ce blog.

Tant que l’impasse des engagements financiers pris par le passé ne sera pas résolue, ce genre de séminaire politique visionnaire à 10 ans restera utopique, même s’il accouchait de bonnes intentions, comme toujours, et redonnait un espoir illusoire, le temps des « chaises musicales politiques ». Une rupture brutale avec les mauvaises habitudes acquises apparaît ainsi largement inévitable, mais aussi indispensable, si l’on veut avancer.

Finis les « caches misères » et « économies de bouts de chandelle » engendrant fausses réformes sur réformettes, non-sens et incohérences dissimulés sous des « saucissonnages » trompeurs nombreux et variés de la réalité quotidienne à finir tourner bourrique le citoyen de base.

Il est grand temps de tout remettre à plat et de repartir sur un modèle viable, équitable, avec un vrai sens économique permettant une stabilité fiscale, nécessaire aux investissements économiques internationalement déterminés.

La justice sociale ce n’est pas seulement répartir les avoirs, c’est aussi repartir les efforts dont les premiers sont la contrepartie. Sinon, c’est sanctionner l’initiative économique,  la persévérance à l’effort et les bonnes volontés, mais aussi encourager l’égoïsme, qui n’est pas l’individualisme, et le repli sur soi qui nous fera plonger, tous collectivement, dans les ténèbres du déclin qui provoque la chute finale vers la disparition de la société dont on vit tous, et abuse aussi.

Alors le changement, c’est maintenant ! Pas dans 10 ans !

Lever la tête c’est bien pour savoir où l’on va, mais encore faut-il un jour lever l’ancre et choisir !

En conclusion, comme un nouveau projet commun, plutôt que collectif, durable, parce que viable, semble de plus en plus illusoire à obtenir politiquement, et avec ce personnel politico-administratif qui s’accroche à l’existant qu’il parasite plus que les « morpions »ne le feraient sur les hommes qui auraient dangereusement découchés, il faut donc revenir à des solutions économiques individuelles, professionnelles et personnelles, « dé-nationalisées ».

On nous ressasse politiquement le « vivre ensemble » mais nous devrions bien nous interroger sur le contenu de cette expression, si elle en a un. Doit-on la comprendre comme restrictive dans la mesure où on ne peut plus « faire ensemble » mais alors la fin n’est pas loin. Ou bien, doit-on imaginer qu’elle est extensive et donc que désormais tout relèvera du « faire ensemble » au préjudice définitif de la liberté individuelle de chacun.

Nous réussirons tous ensemble sinon nous mourrons, enfin !, tous ensembles au nom de l’égalitarisme.

Alors, pour les amoureux de la liberté, au sens individuel du terme c’est-à-dire de l’indépendance personnelle, il faut peut-être, dès maintenant, envisager de « faire retraite » (comme en guerre) en courant loin, ou pas, afin de ne plus dépendre exclusivement d’un système qui fait tout pour que rien ne change de la trajectoire d’évolution collectiviste largement engagée, mais surtout pour empêcher que quiconque puisse initier quelques propositions alternatives que ce soit au modèle en vigueur actuellement.

Néanmoins, il ne s’agit pas de fuir mais simplement restaurer sa marge personnelle de « libre arbitre », perdue, en se soustrayant au « corset légal » et à la « férule administrative » actuellement appliqués sur les citoyens les plus actifs et les plus entreprenants autant et aussi longtemps que nécessaire pour obtenir le changement désiré.

Réfléchissez et consultez dans ce sens.


Là, seulement, est votre salut personnel durable.   Bonne méditation !

vendredi 27 septembre 2013

La « Pause fiscale » quelle rigolade !

Décidément la rentrée politique est riche… de gesticulations. Une comédie del arte francisée.
Le Président de notre très chère République décide « tout de go » d’intervenir auprès des français un dimanche soir au « 20 heures » … de TF1, chaine publique s’il en est. qu’à donc fait l’ensemble des chaines publiques, les vraies, enfin.., celles qui sont labellisée comme telles au service du public, pour mériter d’être écartées du bénéfice de la parole présidentielle ? Au point que le Président lui-même a remercié TF1 d’avoir bien voulu le diffuser. Si, si. Réécoutez donc l’allocution. Bref c’est sans importance. Enfin quand même… !
Non ce qui était le plus important fût annoncé en trois points. Le drame syrien et le rôle exceptionnel joué par la France dans l’émergence de la solution russo-américaine de contrôle du démantèlement de l’arsenal chimique syrien existant. Là, déjà, le sourire moqueur pointe aux commissures des lèvres. A tous les coups on gagne. Directement, c’est le mieux, ou indirectement en affirmant que la prestation énergique française contre l’attaque chimique du 21 aout dernier a forcé les autres pays à trouver une solution.
Cela ne trompe personne. Et, franchement, le plus choquant c’est de découvrir que ce qui pose problème ce n’est pas que des gens soient tués sans avoir demandé quoi que ce soit à qui que ce soit mais comment ils ont été tués. Pouaah !!!... cela nous dérange au sommet parce que cela nous remémore les gaz des tranchés de 14-18 et les chambres du même nom de la suivante, bien que déjà expérimentées dans les camions en Bulgarie par les « einsatz gruppen » préfigurant l’efficacité du stade industriel qui a suivi, l’opportunité de la  lointaine Sibérie qui devait par déportation s’en charger naturellement ayant été perdue avec la rupture du pacte germano-soviétique et l’ouverture du front Est, Stalingrad oblige. Bref très désagréable à nos mémoires occidentales un peu oublieuses de nos propres méfaits.
Et puis vient le plat de résistance de ce plantureux dîner télévisuel. « Encore des impôts c’est trop d’impôts » nous apprend le Président. Presque une lapalissade. Enfin il a renchérit dans la même veine relativement à une digression niçoise en bijouterie en nous délivrant cette « perle noire » digne de Ponce Pilate « c’est à la justice de faire seule la justice ». On découvre ainsi la confusion au sommet de l’Etat entre la finalité (rétablir une situation de fait conforme à la loi), la fonction (l’institution) et l’instrument (l’appareil judicaire constitué de la magistrature et de ses auxiliaires). Un peu comme si on assimilait les spermatozoïdes fécondeurs avec la verge en érection qui en est seulement le vecteur de dispersion, même si les deux contribuent à la même tentative de finalité, la fécondation.
Tout d’abord, il convient en vigueur bien de dire appareil judicaire pour la magistrature car il n’y a pas, dans notre choix constitutionnel, de pouvoir judicaire. Ce pouvoir étant conservé par le peuple souverain au nom duquel la magistrature, quand elle exerce la fonction de juge, rend la justice, (collégialement ou même individuellement) c’est-à-dire établi ou rétabli entre des citoyens une situation de fait et de droit conforme aux dispositions de la loi sous son appréciation qui peut faire l’objet de plusieurs niveaux de contestations afin que la décision rendue finalement repose sur plusieurs avis simultanés et successifs. Le « juge incarné »  dispose donc seulement d’un pouvoir délégué et non d’un pouvoir absolu. Il apparait donc normal qu’il devrait en rendre compte à celui qui l’en a investi.
Pourtant c’est le contraire qui existe, subrepticement et lentement distillé depuis des décennies par des sous-ensembles de magistrats, écumant de rage de ne pas disposer d’un pouvoir autonome qui seul pourrait rassasier leur avidité à vouloir contrôler sans partage la destinée de chaque citoyen.
L’actuel appareil judicaire par son envie d’un « gouvernement des juges » constitue un véritable danger constitutionnel pour la République et les libertés qui se trouvent, ainsi, à la merci des avanies idéologiques totalitaires d’un corps de l’Etat qui n’en peut plus de ne pas faire la Loi qu’il aimerait imposer ensuite à tous, sauf à lui-même.
Ce corps apparaît est presque devenu comme séditieux à la République dont il transgresse l’esprit tout en proclamant, collectivement à qui veut l’entendre, qu’il en est le seul défenseur de la lettre qu’il manipule impunément à l’envie sous les allures de la souveraineté d’appréciation des faits dont il abuse sans vergogne pour les faire correspondre à sa conception préalable des situations qui lui sont soumises complaisamment de manière insuffisante à ses yeux au point qu’il s’empare de toute situation qui l’intéresse en en décidant de l’irrégularité possible c’est-à-dire à construire. L’institution judicaire ne se prononce donc pas sur des faits qu’elle constate mais elle constitue les faits qui justifient à postériori les décisions qu’elle a dénoncé a priori comme irrégulière. Le problème de la Justice en France aujourd’hui c’est la frustration qui frappe le corps judiciaire au travers de son avidité de pouvoir, toujours insatisfaite, puisque organiquement contraire à la Constitution et donc au pacte civique existant.
Mitterrand dénonçait le coup d’Etat permanent de l’exécutif. Il faudrait aujourd’hui dénoncer le coup d’Etat rampant de l’autorité judiciaire qui s’affranchie inexorablement de sa condition « constitutionnellement serve » à l’abri que lui fournit la lâcheté et la faiblesse des pouvoirs exécutif et législatif, c’est-à-dire des pouvoirs constitutionnels de cette République démocratique parlementaire affaiblie par « l’artificialité constitutionnelle » introduite par la « singerie présidentialiste » actuelle.
Tout va mal depuis que la chambre des députés est à la remorque de l’élection présidentielle tout en étant aligné au mieux sur la durée de son mandat. Le Parlement est un godillot qui ne permet plus la confrontation d’idées. A quoi bon payer très cher une armée mexicaine de parlementaires qui ne servent à rien, sauf de « faire valoir » au Président. Le pouvoir absolu c’est maintenant. Et dire que c’est un prétendu gaulliste qui l’a organisée. Le général était très loin de cet absolutisme dissimulé.
Il nous faut revenir aux fondamentaux de la 5ème République ou changer de République. Tous les incapables veulent être Président de n’importe quel hochet institutionnel. C’est la même décadence que celle qu’a connu l’ancien régime en vendant les privilèges pour faire de la cavalerie budgétaire. C’est aussi cette décadence là qu’a connu longuement la République romaine en passant par la dictature et l’empire.
C’est pourquoi l’expression de « pause fiscale » est aujourd’hui si hilarante.
D’abord une pause n’est pas un renoncement. Contribuable attention la retraite technocratique n’est pas le renoncement fiscal auquel vous vous prenez à croire comme d’une défaite bureaucratique. Une fois de plus vous vous faites berner par votre propre interprétation des non-dits, comme avec les discours du même jour de Vincennes et de la Concorde à 2 heures d’intervalle par chacun des 2 derniers candidats « aux présidentielles ».
Ce qui était étonnant dans les réactions au discours hollandais de Vincennes c’est de constater l’impact des non-dits.
Ainsi les électeurs ont conclu hâtivement que ce que le candidat président n’avait pas dit qu’il ferait c’est qu’il ne le ferait pas, alors pourtant qu’il n’avait pas dit qu’il ne le ferait pas dans son discours. C’est pourquoi il le fait aujourd’hui contre ce que pensaient interprétativement ses propres électeurs et sans déroger à ses promesses d’alors.
De même ce qu’il n’avait pas dit qu’il ne ferait pas, les électeurs ont considéré à tort qu’il le ferait alors pourtant qu’il n’avait pas dit qu’il le ferait dans son discours. Ainsi il ne le fait pas aujourd’hui malgré ce que croyaient interprétativement ses propres électeurs et en respectant pleinement ses seules promesses d’alors.
Que voit-on aujourd’hui ?
Simplement que ce que les électeurs ont cru qu’il ferait parce qu’il n’avait pas dit qu’il ne le ferait pas eh bien il ne le fait pas ou qu’il ne ferait pas parce qu’il n’avait pas dit qu’il le ferait eh bien il le fait !
Et le Président élu a beau jeu de prétendre qu’il ne trahit aucunement ses engagements de campagne.
Une des manœuvres politiques actuelles des « politiciens » est de conditionner les électeurs et les citoyens à croire à quelque chose que ces « politiciens » pourraient faire ou ne pas faire et de ne pas démentir ces électeurs dans cette attente ou cette croyance patente, évidente, sur laquelle ils déterminent leur comportement électoral qui, une fois définitivement scellé, se verra pris à contrepied par la réalisation de ce qu’ils ne voulaient pas ou la non réalisation de ce qu’ils voulaient.
A l’instar de la fable de La Fontaine du « Corbeau et du renard », un politicien moderne (Pasqua ou Mitterrand mais y a-t-il bien une différence ?) a dit : « les paroles n’engagent que ceux qui les écoutent ».
Il faudrait peut-être compléter par : « les compréhensions flatteuses des paroles ne trompent que ceux qui les construisent ».
Et visiblement beaucoup sont aujourd’hui concerné.
C’est la cerise sur le gâteau de l’irresponsabilité, consubstantielle à toute fonction élective actuelle.
Ainsi c’est la faute aux électeurs dupés si tout va mal, pas aux politiciens manipulateurs. Les électeurs sont donc eux aussi des irresponsables. A quand la confrontation des irresponsabilités d’en haut et d’en bas ?

Cette semaine de rentrée est intéressante.

Cette semaine de rentrée est intéressante.
Passionnante même.
Une annonce de réforme du système de retraite avec plus de cotisations et plus de durée de travail sauf exception de pénibilité.
Mais pas  « davantage de solidarité » par la disparition des régimes de faveur dérogatoire puisqu’il n’est pas possible de hisser le régime général au niveau avantageux de ces régimes (42 nous dit-on ! à voir ! peut être plus encore car il y a des dissimulations possibles).
Cette réforme règlera-t-elle le problème d’équilibre financier ainsi que cela a été promis pour chacune des nombreuses réformes du système de retraite qui ont été faites antérieurement.
Cette nécessaire répétitivité de réformes de plus en plus fréquentes et rapides démontre à elle seule que le problème n’est pas correctement abordé ou compris et/ou les solutions proposées mal élaborées ou trompeuses.
Et pourtant que de prétendus spécialistes au chevet de ce malade visiblement incurable ou mal soigné.
Pourtant, mardi, mobilisation syndicale contre la réforme par les propres supporters de la majorité politique « aux manettes ».
Pas de cotisations supplémentaires pour les salariés.
Pas d’allongement de la durée de cotisations non plus pour la retraite à taux plein.
Alors comment s’en sortir ?
Au surplus, les jeunes actifs « grognent » sévèrement contre le fait de payer des cotisations pour la retraite (des aînés) alors qu’eux-mêmes pressentent  qu’ils n’auront rien.
La fracture générationnelle est en route et quelles que  soient  les majorités actuelles ou futures, elles seront impuissantes à résoudre ce conflit entre générations.
La solidarité intergénérationnelle apparaît alors singulièrement compromise.
Il faut bien être réaliste, et il est vrai qu’à une époque désormais lointaine, les retraités manifestaient une certaine arrogance à bénéficier de ce qui apparaît aujourd’hui comme injuste, en tous les cas inéquitable aux yeux de ceux qui cotisent pour assurer le revenu des retraités.

J’en étais venu, à cette époque là, au vu de la « croisière  (des retraités) s’amuse », à exprimer un raccourci en disant : « ce système ne pourra pas durer, qui prend le nécessaire aux uns pour donner le superflu aux autres ».
Bien sûr les grands parents ont « aidé » les petits enfants puis les enfants, signe d’une dégradation continue des conditions relatives des uns par rapport à celles des autres.
En plus avec l’allongement de la durée de vie, le poids financier global des retraités s’alourdit et on hérite de plus en plus tard à tel point que l’héritage se fait de retraité à retraité.
Plus rien pour la tranche d’âge active qui y puisait, souvent, les moyens d’installer une activité ou de bénéficier d’un moyen d’habitation sans coût.
Le « troisième âge durable » devrait s’imprégner de l’idée qu’énonçait ma propre grand-mère paternelle « il faut faire le bien autour de soi de son vivant », qu’elle complétait  allègrement par « on n’a jamais vu un coffre suivre un corbillard ».
Il ne sert à rien d’avoir da la gratitude et de l’amitié quand on est mort. Et si on en a… !
Et, en plus, toutes les précautions contre les dérapages éventuels des bénéficiaires sont légalement possibles.
Il doit y avoir un retour de solidarité des ainés vers les jeunes.
Alors soyons réaliste juste un moment.
Si les personnes qui partent en retraite voulaient disposer du revenu qu’elles recevraient dans les conditions actuelles en constituant elles-mêmes cette épargne, la plaçant et la consommant pendant  toute leur période de retraite jusqu’à leur mort , il faudrait qu’elles mettent de côté sur leurs revenus réguliers d’actifs (salaires notamment) le double de ce que représentent leurs cotisations « retraite » actuelles.
Et encore, je table sur un taux de placement égal à la croissance mondiale annuelle de 3 à 5% l’an pour que la perspective de placement ne paraisse pas irréaliste.
Ce taux de 3 à 5% de croissance annuelle pour l’économie mondiale est un taux de longue période.
C’est celui qu’évoque l’économiste de gauche Thomas PICKETTY, dans son dernier ouvrage, quand il le compare au taux servi en moyenne sur les rentes de capital, qu’il estime être exagéré voire indécent. Ce qui n’est pas faux.
J’ai toujours considéré que la rente (en général et pas seulement capitaliste) parasitait jusqu'à le tuer, le profit qui est la récompense de l’effort d’innovation, d’intelligence, de prise de risque économique, d’audace, d’action (je n’évoque pas ici la problématique de la répartition de ce profit entre ces « géniteurs », dont les vrais entrepreneurs sont de plus en plus les victimes, parce que numériquement les moins nombreux, donc les moins forts pour faire valoir leur importance sauf à la démontrer dramatiquement par leur disparition ou simplement leur abstention.
C’est ce dernier comportement avant d’arriver au précédent qui caractérise la situation actuelle de la France vouée de l’Europe.
Cette extinction de l’action entrepreneuriale  est la vraie cause de la crise que nous connaissons car le système en cours n’hésite pas contre elle à transformer sa prédation en extermination consciente.
Le problème rencontré aujourd’hui, et aussi depuis longtemps, apparaît ainsi évident.

Alors pourquoi cela n’est-il pas dit ?
Tout simplement parce qu’une telle vérité n’est pas électoraliste !
Alors notre personnel politique ne sait il pas ou sait-il cette réalité économique et financière incontournable ?
Le personnel politique actuel, toutes tendances confondues, est-il menteur, idiot, ou mal conseillé ?
J’ai eu une idée, en considérant cette dernière interrogation et ma certitude exprimée deux paragraphes au dessus de cette interrogation.
A vous de vous faire votre opinion, mais cela ne devrait pas être difficile !
Il faut donc en conséquence et aussi « tordre le cou » à une idée reçue inexacte qui polue la réflexion et le débat public.
L’arrivée importante d’étrangers ne crée pas le problème du déséquilibre du modèle social français  dont les étrangers  bénéficient pourtant.  Ce problème leur est préexistant et durable.
L’arrivée des étrangers ne fait que l’amplifier.
Il est donc stupide de prétendre que l’arrivée des étrangers crée ce problème car c’est masquer le problème lui-même et rendre impossible sa résolution lucide et sereine.
Mais nier l’amplification du problème non résolu par l’arrivée des étrangers est tout aussi stupide et témoigne d’une volonté inexprimée publiquement de faire vaciller l’équilibre fragilisée de la société française au risque de la faire basculer instinctivement dans des extrémités comportementales humainement critiquables.
La population française dans son ensemble n’est pas raciste. Elle est généreuse de ce qu’elle peut mais refuse, de bon sens et d’instinct, d’être prodigue de ce qu’elle ne possède pas, même si on l’intoxique à lui faire croire le contraire par les expédients de l’endettement collectif car elle sait que ce comportement est finalement suicidaire socialement et plus particulièrement pour ces deux piliers que sont la liberté individuelle et le droit de propriété sans lequel, aucune projection individuelle dans l’avenir n’est possible et donc non plus aucun engagement personnel  ne peut être envisagé durablement.
Merci de votre attention
Bonne réflexion et bons commentaires si vous le voulez bien.

mardi 17 septembre 2013

Un peu de bon sens que diable … et de courage aussi !

Pourquoi ce blog ?

Tout simplement pour inciter, au moins, mes collaborateurs, clients, connaissances, amis à connaître mon analyse, sur tous les sujets qui nous assaillent, nous préoccupent, nous rendent perplexes ou dubitatifs, nous révoltent ou enfin, mais si peu souvent, nous ravissent jusqu'à la joie.
Bien entendu cette prise  de connaissance ne signifie pas approuver. Surtout je souhaite discuter, car de ces échanges naîtra nécessairement une meilleure compréhension de toutes ces réalités qui finissent par nous submerger, nous étouffer et finalement nous noyer dans les complexités inutiles.
De plus, je me limiterai aux problèmes, économiques (tant « macro » que « micro »), sociaux, et politiques.
Cependant je n’aborderai pas les domaines partisans ou idéologiques qui sont, d’abord, des choix libres et personnels à chacun et n’impliquent donc pas débats, ou d’une autre nature que celui des faits courants.
Néanmoins, ces aspects pourront être évoqués lorsqu'ils permettront de comprendre et d’expliquer des choix ou des situations rencontrées qui interpellent et questionnent.
Il ne s’agira donc pas alors de l’expression d’une critique favorable ou défavorable ni d’une approbation ou d’une désapprobation mais d’une explication de causalité.
Ainsi, après avoir réfléchi, voire médité (ce que je souhaite), chacun pourra approuver compléter, moduler ou, s’opposer à mon opinion, ma position, mon analyse et mon choix sur les sujets abordés et, surtout, m’exprimer le résultat de sa réflexion pour en débattre.
Je serais ravi d’échanger, voire de batailler mais sympathiquement, avec mes lecteurs et peut être mes contradicteurs.
A condition, bien sûr, que j’aie toujours suffisamment de temps pour répondre à vos observations, compléments et critiques. Ce dont je ne suis pas assuré.
Le plus difficile sera de faire court et donc d’aller à l’essentiel.
C’est pourquoi une tentative mensuelle me semble le rythme à tenir pour ne pas être débordé par le nombre de thèmes à aborder au fil des opportunités offertes par  l’actualité.
Peut être arriverais-je à être plus prolifique.
J’espère vous intéresser et vous décider au débat d’idées qui fonde le jugement puis l’action, notamment citoyenne, comme on dit dans les milieux de la « bien-pensance » actuelle.
Après tout, en tant que citoyens ordinaires, « citoyens d’en bas », on a bien, tout comme les citoyens « d’en haut », le droit d’exposer, de critiquer et finalement de contribuer activement à l’expression d’une opinion fondée, débattue, ouverte, réfléchie, libre, tolérante, et sortant, autant que nécessaire, des sentiers battus et rebattus qui apparaissent mener à l’échec récurrent, qu’ils soient « parcourus » ou utilisés par les uns ou les autres du petit monde politico-techno-bureaucratique actuel qui nous gouverne ou a gouverné.
Si révolution il faut un jour faire, autant que ce soit de manière éclairée. Ceux qui nous ont égarés jusqu’à ce jour ne sont plus qualifiés, n’ont plus qualité, à agir pour l’avenir et les choix à effectuer, ni nous dicter, désormais, la bonne conduite à tenir.
Ils nous parlent de tout réformer ce qui existe mais reconnaissons, alors, qu’ils sont mal conseillés ou mal déterminés voire malhonnêtes s’ils découvrent seulement aujourd’hui, comme ils le prétendent, ce qui était visible depuis 20 ans au moins et prévisible logiquement depuis l’origine.
Nos politiciens (aujourd’hui les journalistes disent plutôt « les politiques » ce qui contribue faussement à en faire une profession), toutes tendances confondues, se présentent comme victimes d’une crise imprévisible alors qu’ils sont, justement, la cause de la crise. Se servir des conséquences de leur indigence pour prétendre qu’il faut les laisser faire, encore maintenant et demain, ce qu’ils n’ont pas fait auparavant, constitue, au moins, une escroquerie intellectuelle.
La « dernière » que j’ai entendue de cette veine sur LCP (La Chaine Parlementaire) dans un débat entre économistes et politiques représentatifs des partis est tout bonnement stupéfiante. Les « politiques » majoritaires ou dans l’opposition réclament du « temps » pour entreprendre les transformations nécessaires à la solution de la crise.
Pourtant, du temps, cela fait près de 40 ans qu’ils en ont et il ne s’est rien passé de positif, bien au contraire.
Le plus étourdissant dans ces propos c’est que l’on peut mesurer l’absence de diagnostic réaliste et « vrai » de la situation et, consécutivement, l’absence de solutions connues aux problèmes nouveaux et inattendus qui se posent maintenant.
Dans le même esprit au cours de l’émission  « 13h15 le dimanche » l’ex ministre NKM nous a servi « tout de go » qu’il y avait un modèle de société à changer parce qu’obsolète et qu’il fallait tout réinventer maintenant. Ou bien encore un ancien ministre, Laurent WAUQUIER, qui d’ailleurs, comme Manuel VALLS en son temps ou même Arnaud MONTEBOURG, veut « politiquement » changer de « logiciel ».
Mais alors pourquoi, si persuadé qu’ils prétendent être, de la nécessité de changer quelque chose depuis un certain temps, nous démontrent-ils aujourd’hui leur impuissance à bouger, paralysés qu’ils sont par les archaïsmes et les files d’attente anciennes de prétendants pas encore politiquement honorés par leurs partis respectifs à des fonctions électives ou représentatives.

Pourquoi depuis 40 ans ce changement « si nécessaire » et  « révélé » n’a-t-il pas été anticipé, préparé, décidé et engagé ?
Pourquoi faut-il attendre l’infarctus pour décider de faire un régime ?
Ainsi ce serait donc vrai ! Ce serait donc bien alors la faute aux membres du Conseil National de la Libération d’avoir mal « ficelé » leur projet de société il y a 68 ans puisque les politiques d’aujourd’hui nous disent que c’est justement ce modèle sanctuarisé dont ils essayeraient coûte que coûte de protéger la pérennité.
Il faut sauver le « modèle social français » !
Le mérite-t-il dans sa version actuelle ?
Et puis quel coût humain ! Rappelez-vous le film « il faut sauver le soldat RYAN »
Mais pourtant maintenant ils ne sont plus là ces « gens de 1945 » !
Alors qu’attendons-nous pour réagir et innover avec une version modernisée et donc un projet de société plus adaptée aux caractéristiques actuelles, et prévisibles à venir.
C’est l’audace, le courage et la franchise qui font donc défaut de nos jours dans notre beau pays.
Ces qualités ne sont pas électoralistes et il faut bien que nos politiciens vivent bien et longtemps puisqu’ils ont « enfin » réussi collectivement à faire de la politique une profession à leur disposition personnelle.
Les anciens de 1945 n’empêchent plus personne de faire aujourd’hui le nécessaire pour aller mieux, si tant est qu’ils n’auraient pas voulu faire évoluer leurs propres conceptions dans le bon sens, au gré des modifications et évolutions du contexte général, puisqu’ils proclamaient haut et fort à l’époque qu’ils n’étaient pas dogmatiques.
Bien des sujets nous attendent qui vous concernent directement ou indirectement aussi bien en tant que citoyen, professionnel, consommateur, épargnant, ou investisseur.


A très bientôt donc.

mardi 30 août 2011

Taxation des Plus-values immobilières

(Axe le plus juteux de rentrées fiscales)
Les plus values immobilières qui jusqu’alors étaient « dégraissées » de 10% par an au delà de la cinquième année de possession sont désormais, à partir du 25/08/2011), taxées comme du revenu sauf un pourcentage correspondant à l’inflation globale (et non immobilière) depuis l’origine de la détention du bien vendu.
Nous vous avions prévenu de la fragilité du dispositif existant… il est désormais par terre !
Que peut-il se passer de plus, maintenant, puisque les besoins financiers de l’Etat ne sont pas « étanchés » comme la soif pourrait l’être ?
1. Il faut bien considérer que l’immobilier, ne pouvant s’évaporer comme les liquidités, sera encore frappé.
2. La marge de manoeuvre fiscale restante est l’imposition des plus-values immobilières latentes.
Ecartée dans un premier temps en début d’année elle risque fort d’intervenir après les élections présidentielles, ou avant en cas d’urgence.
Bonne méditation.